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Le test d’évaluation du baccalauréat pour l’entrée à l’université a lieu il y a quelques mois et la rentrée approche à grands pas. Après avoir obtenu une meilleure ou une moins bonne note, de nombreux étudiants devront décider des études qu’ils souhaitent suivre. Il s’agit d’une décision complexe qui peut influencer ce qu’ils feront pendant les quatre prochaines années, mais aussi le type de travail qu’ils feront et le type de revenu qu’ils gagneront.

Il ne s’agit pas de choisir des études universitaires uniquement en raison des revenus que les diplômés de ces disciplines gagnent habituellement, mais il est vrai que les revenus font partie du travail habituellement effectué et que de nombreux étudiants choisissent certaines carrières parce qu’ils veulent avoir un niveau de vie minimum.

Alors, quelle carrière choisir si l’on veut gagner beaucoup d’argent ? On ne peut pas être sûr que les études qui paient bien aujourd’hui continueront à le faire dans quatre ans, mais il est vrai qu’il existe des statistiques qui, au fil du temps, peuvent nous donner une idée des études qui ont le plus de chances d’être bien rémunérées à la fin.

Les meilleurs (et les pires) métiers pour gagner de l’argent

Selon l’enquête 2022 sur l’employabilité des diplômés universitaires, les meilleurs domaines d’études pour gagner de l’argent avant 30 ans sont les suivants :

Médecine, avec un salaire annuel net moyen de 34 291 € par an, suivi par Transport nautique et maritime avec un salaire annuel de 33 977€, Ingénieur aéronautique avec 30 454€, Ingénieur de l’organisation industrielle avec 30 052€, Développement et applications de logiciels avec 29 794€, Ingénieur des technologies industrielles avec 29 458€, Ingénieur informatique avec 29 295€, Ingénieur des télécommunications avec 28 737€, Ingénieur électronique avec 28 471€, et Ingénieur naval et océanique avec 28 256€.

Et le pire ? Selon la même étude, l’ergothérapie avec un salaire de 17 584 €/an, la géographie et l’aménagement du territoire avec 17 353€, la nutrition humaine et la diététique avec 17 097€, l’histoire de l’art avec 16 708€, la conservation et la restauration avec 15 851€, les beaux-arts avec 15 753€, la kinésithérapie avec 15 436€, l’odontologie avec 14 795€, l’orthophonie avec 14 467€ et la podologie la moins bien payée de toutes avec 12 935 €/an, soit un salaire proche du salaire minimum.

Et qu’en est-il des diplômes d’économie et de commerce dont nous avons déjà parlé ? Les sciences financières et actuarielles sont la branche la mieux payée, avec 28 245 euros par an, le marketing avec 23 906 euros, l’économie avec 23 835 euros, l’administration et le commerce avec 23 551 euros, la finance et la comptabilité avec 20 366 euros et la gestion et l’administration publique avec 19 034 euros sont les moins bien payées.

Ces statistiques, à quelques exceptions près, se répètent si l’on examine les études d’insertion sur le marché du travail d’autres années (2009-2010, 2013/2014 à 2020), tant du ministère correspondant que de l’Institut national des statistiques ou de la Fondation pour la connaissance et le développement (dont le conseil d’administration est principalement composé d’entreprises françaises et d’universités privées).

En d’autres termes, en règle générale, nous pourrions dire que si nous voulons gagner un bon salaire, la meilleure option est la médecine ou, à défaut, l’ingénierie et les sciences telles que les mathématiques et la physique, mais aussi que les pires options sont les sciences humaines et les services socio-sanitaires. Mais il est clair que si l’on veut devenir riche, l’économie et le commerce ne semblent pas être les meilleurs endroits pour commencer ses études universitaires (les études de troisième cycle seraient une toute autre chose).

Selon plusieurs études, les étudiants universitaires qui s’insèrent le mieux sur le marché du travail ont en général les caractéristiques suivantes en commun :

  • Ils étudient des diplômes qui les préparent à des professions très recherchées.
  • Ils sont formés dans des universités dont le personnel enseignant est hautement qualifié.
  • Ils acquièrent des compétences et des qualifications transversales et étudient à l’étranger.
  • Ils étudient dans des universités situées dans des zones économiques dynamiques (l’endroit où nous vivons est très important pour déterminer nos revenus, notre mobilité sociale et notre employabilité), mais cela peut être résolu en déménageant dans une autre région.
  • Ils bénéficient du soutien des réseaux sociaux, des membres de leur famille et de leur université d’origine.

Il y a deux aspects à prendre en compte lors de la vérification : le premier est que les études ne sont souvent pas très liées au domaine dans lequel vous finirez par travailler. De nombreuses personnes finissent par faire des études différentes du domaine dans lequel elles ont étudié. La seconde est que nous avons tous un ensemble de compétences et de faiblesses en nous, nous gagnerons plus dans les domaines dans lesquels nos capacités sont mieux valorisées et nos faiblesses sans importance. Plus important encore, si nous ne sommes pas bons dans une matière, il vaut mieux ne pas la poursuivre, même si elle nous intéresse.

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